jeudi 9 août 2007

Péninsule de Snaefellsnes







Ciel bleu sans nuage pour un départ presque matinal vers le lac de Thingvellir. Le cours d'eau (Oxara) étincelle avec la luminosité de l'air; on se croirait dans la vallée des Fons dans le Briançonnais, en été. On s'exclame à la vue de nos premiers chevaux crinières au vent. Nos crinières à nous aussi s'envolent au cours de notre promenade le long de la faille. Quelques oies, une petite chute, un oiseau qui nous semble original et que l'on ne connaît pas encore ( on en verra beaucoup d'autres ensuite, c'est un courlis); c'est gentillet mais un peu touristique (quelques cars). On prend donc le large vite par la route 48 semi-goudronnée peu fréquentée qui nous emmène au cœur de la région Esja, avant de longer le fjord Hvalfjordur
Premier arrêt courses à la supérette de la station service, pour compléter les provisions, amenées de France quel'on dégustera un peu plus tard pour un premier pique-nique très convivial à l'abri du vent, près de mini-chutes, au pied du cratère du volcan Elborg; l'herbe y est bien douce et le cadre très pastoral. On aperçoit déja le volcan glacier qui donne son nom à la péninsule, son nom trop complexe sera, par sa forme et sa blancheur , désigné par nous comme le Fuji.
Le sommet du Fuji nous guide comme une étoile pour la suite de l'étape .Nous longeons la côte sud de la péninsule et nous arrivons à notre première ferme auberge.
3ème mi-temps après notre installation, pour repartir vers l'extrémité de la péninsule. Très dynamiques, mais un peu trop pressés nous sommes arrêtés par la maréchaussée locale qui tente de verbaliser. Nous sommes sauvés par le gong ( il est 16h30 un samedi, l'heure de la pause dominicale a sonné) et par la technologie de transmission défaillante ( la carte bleue ne passe pas), nous sommes maintenant avertis et plus tranquillement nous nous rendons à Drivik, extrémité de la piste carrossable.
(Top Ten-3)
C'est vraiment incroyable, nous découvrons pour la première fois un paysage volcanique en bordure de mer. On essaye de comparer à ce que l'on connaît: un Phuket mâtiné de Malaisie mais avec une plage noire comme au Stromboli; un bateau échoué donne un caractère encore plus sauvage er hors du temps. On est complètement sous le charme.
On revient ensuite par les différentes étapes incontournables sur cette côte Sud, très belle mais moins originale qui nous évoque cette fois les Lofoten. Hellnar et ses falaises ; Arnastapi avec ses arches dans la mer, ses oiseaux, nous pensons alors au Cap Fréhel. Trop courte la journée, on aurait aimer se promener entre les deux villages par la côte.
Dîner bruyant avec un groupe de Français (Terre d'aventures); première truite et poisson pêché par notre hôte.
Briefing pour élaborer le circuit du lendemain (il nous faut découvrir la côte Nord) ; La promenade digestive nous permettra de jouer du Hichcock, avec les sternes arctiques qui nous suivent tout au long de notre parcours le long de la plage de graviers noirs, surveillant leurs couvées dans le sable.

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