samedi 11 août 2007

Le Circuit de 15 jours

circuit parcouru surligné de bleu


jeudi 9 août 2007

Top Ten-10


Les chevaux, crinières au vent et robe diversifiée; la grande fierté, à juste titre, des fermiers islandais.

Top Ten-9


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Les oiseaux et particulièrement les macareux, emblême de l'Islande, que nous avons pu observer pour la première fois en grand nombre sur la côte Sud.

Top Ten-8



Canyon de Hafragullfoss, en aval de la chute de Dettifoss. Pas de car, un site vraiment nature

Top Ten-7


Les Volcans du Parc Régional de JOKULSARGLJUFUR

Top Ten-6


La péninsule Nord de Tjornes et l'arrivée sur Husavik

Top Ten-5


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Daholey, sur la côte Sud, peu avant Vik

Top Ten-4








4-Lac glaciaire du Jokulsarlon, un décor de cinéma

Top Ten-3


Plage de Drivik à l'ouest de la péninsule de Snaefellnes

Top Ten-2


Volcan de Leirhnjukur dans la région de Myvan

TopTen -1


Ce Top Ten en annexe du récit, pour le plaisir de partager d'autres photos illustrant les 10 faits marquants.

En 1ère position , sans hésitation la Porte de l'Enfer, au pied du volcan Hekla, dans la vallée du Landmannalaugar

Arrivée à Reykjavik


Le vol Icelandair est parti avec retard de Roissy ce vendredi 22 Juin 2007; il est près de 17H heure locale (2H de décalage) quand nous prenons notre voiture de location: un break Skoda Octavia, suffisamment grand pour contenir tous nos bagages; le GPS a été renseigné par l'hôtesse de Hertz; ce sera la première et dernière fois qu'il nous donnera une indication utile mais facile:nous logeons dans un énorme hôtel Icelandair, à l'aéroport domestique de Reykjavik.
Nous en ressortons pour dîner et visiter la ville sous un ciel bas et gris. Le restaurant choisi sur le guide le Litli Ljoti Andrunginn (histoire de s'habituer aux noms impossibles à retenir) s'avère conforme à notre attente: buffet sur le thème du poisson; on se régale avant de parcourir à pied puis en voiture toutes les artères de cette petite ville; le vendredi c'est le soir animé, avec la coutume locale du "runtur" consistant à faire des tours en voiture dans les rues du centre ville pour draguer. Pas de maxi-embouteillage quand même…

Péninsule de Snaefellsnes







Ciel bleu sans nuage pour un départ presque matinal vers le lac de Thingvellir. Le cours d'eau (Oxara) étincelle avec la luminosité de l'air; on se croirait dans la vallée des Fons dans le Briançonnais, en été. On s'exclame à la vue de nos premiers chevaux crinières au vent. Nos crinières à nous aussi s'envolent au cours de notre promenade le long de la faille. Quelques oies, une petite chute, un oiseau qui nous semble original et que l'on ne connaît pas encore ( on en verra beaucoup d'autres ensuite, c'est un courlis); c'est gentillet mais un peu touristique (quelques cars). On prend donc le large vite par la route 48 semi-goudronnée peu fréquentée qui nous emmène au cœur de la région Esja, avant de longer le fjord Hvalfjordur
Premier arrêt courses à la supérette de la station service, pour compléter les provisions, amenées de France quel'on dégustera un peu plus tard pour un premier pique-nique très convivial à l'abri du vent, près de mini-chutes, au pied du cratère du volcan Elborg; l'herbe y est bien douce et le cadre très pastoral. On aperçoit déja le volcan glacier qui donne son nom à la péninsule, son nom trop complexe sera, par sa forme et sa blancheur , désigné par nous comme le Fuji.
Le sommet du Fuji nous guide comme une étoile pour la suite de l'étape .Nous longeons la côte sud de la péninsule et nous arrivons à notre première ferme auberge.
3ème mi-temps après notre installation, pour repartir vers l'extrémité de la péninsule. Très dynamiques, mais un peu trop pressés nous sommes arrêtés par la maréchaussée locale qui tente de verbaliser. Nous sommes sauvés par le gong ( il est 16h30 un samedi, l'heure de la pause dominicale a sonné) et par la technologie de transmission défaillante ( la carte bleue ne passe pas), nous sommes maintenant avertis et plus tranquillement nous nous rendons à Drivik, extrémité de la piste carrossable.
(Top Ten-3)
C'est vraiment incroyable, nous découvrons pour la première fois un paysage volcanique en bordure de mer. On essaye de comparer à ce que l'on connaît: un Phuket mâtiné de Malaisie mais avec une plage noire comme au Stromboli; un bateau échoué donne un caractère encore plus sauvage er hors du temps. On est complètement sous le charme.
On revient ensuite par les différentes étapes incontournables sur cette côte Sud, très belle mais moins originale qui nous évoque cette fois les Lofoten. Hellnar et ses falaises ; Arnastapi avec ses arches dans la mer, ses oiseaux, nous pensons alors au Cap Fréhel. Trop courte la journée, on aurait aimer se promener entre les deux villages par la côte.
Dîner bruyant avec un groupe de Français (Terre d'aventures); première truite et poisson pêché par notre hôte.
Briefing pour élaborer le circuit du lendemain (il nous faut découvrir la côte Nord) ; La promenade digestive nous permettra de jouer du Hichcock, avec les sternes arctiques qui nous suivent tout au long de notre parcours le long de la plage de graviers noirs, surveillant leurs couvées dans le sable.

Côte nord de la péninsule SNAEFELLSNES-Vallée de Reykholt




Dès 9H nous voilà partis pour une promenade tranquille et insolite sur la plage aux alentours de la mini église de Budir où la lave se mêle au sable blond.
Puis on prend la route de col qui relie la côte Sud à la côte Nord de la péninsule. Magnifiques vues sur le Fuji, abréviation que nous donnons au volcan glacier enneigé qui s'appelle le Snaefellsjokull, il en a la forme et la blancheur, puis descente vers le port d'Olfasvik. La côte est très sauvage, on s'arrête souvent au gré de nos coups de cœur pour une couleur, une falaise, un sommet, tout est si nouveau, à la fois grandiose et varié. On longe la côte jusqu'à une cabane devant laquelle le requin faisande…
Cratères de volcans, lave, cirques glaciaires se succèdent, on s'arrêtera pour déjeuner au pied d'une caverne naturelle dans la mousse pour s'abriter du vent.
Puis retour à la vie civilisée sur la N1 jusqu'à Borganes, petite ville pas très animée en ce dimanche mais presque trop grande pour repérer notre hôtel qui est en fait en dehors de la ville près du golf. Notre GPS n'en fait qu'à sa guise….Seconde mi-temps pour "faire" la vallée de Reyholt. D'abord les chutes de Hraunfoss, l'eau chuinte de la lave en de multiples points (un mini-iguazu, peut-être? , on ne connaît pas); l'occasion d'une jolie promenade dans les pierres le long de la belle Hvita. Retour par une piste caillouteuse le long du fleuve, le temps qui s'est couvert offre de beaux éclairages. La pluie nous accueille à l'arrivée au golf, tant mieux il va reverdir…Dîner dans une grande salle de restaurant, sobre, classieuse mais un peu froide. Les prix sur le menu refroidissent aussi le client; on se rabat sur le menu des pensionnaires moins sophistiqué mais plus abordable. Ensuite traditionnel briefing pour la journée du lendemain, qui s'avère totalement inutile puisque nous ne connaissons pas la gravité de l'état du pare-brise, décision est prise de repasser par Reykjavik

Borgarnes -Vik












Ciel bas et nuages au propre comme au figuré pour la première étape technique au parking Hertz de Reykjavik. Il nous faut changer de voiture , le pare-brise de notre Skoda est fissuré ,ici pas de " Karglass répare, karglass remplace". Compte tenu de notre volume de bagages le choix des modèles est limité. On finit par repartir à 11H30 avec un break Aventis Toyota.

Le circuit touristique commence vraiment à 14H, après Selfoss. C'est en face de la première chute qui étincelle sous le grand soleil, au milieu de la verdure que nous pique-niquons avant d'aller nous faire arroser. La seconde chute, Skogafoss, sera encore plus haute et plus belle, 380 marches pour y accèder.
Puis arrêt à l'écomusée de Skogar où l'habitat islandais au fil des âges a été reconstitué. Mais on ne visite qu'en passant pour se diriger vers Dyrholaey, un site superbe(Top Ten-6) surplombant la mer, où nous nous attarderons pour profiter des points de vue sur les falaises surplombant la plage de gravillons noirs. Partout des oiseaux, et dans les mares canards, oies et oisillons, tout ça presque pour nous tout seuls. Ce sera un des plus beaux souvenirs côté mer de ce voyage. Il faut quand même partir pour prendre possession de nos chambres dans un petit chalet double. Vue magnifique du restaurant sur les aiguilles de Reynirdrangar( Port Coton).
Nouvelle excursion après-dîner pour retrouver les falaises sur la plage très ventée de Reynir. 21h, c'est l'heure de sortie des macareux, oiseau emblématique de l'Islande, enfin nous les identifions distinctement, couleur du bec et vol caractéristiques.

Vik-Skaftafell





Tout d'abord aller voir de près les aiguilles de Port Coton que nous avions admirées la veille au soir au soleil couchant du restaurant. Plus décevantes ce matin, la lumière du matin c'est pas vraiment bonne et le soleil trop timide. En route donc pour les glaciers; on traverse un désert volcanique fait de cendres puis une grande coulée de lave recouverte d'une mousse épaisse.
A défaut de faire la piste complète F206 vers Laki recommandée par le routard, mais réservée aux 4X4 on s'arrête au delà de Holt pour monter le long d'un chemin herbu surplombant un canyon. Maintenant que nous avons repéré le balisage des sites touristiques on n'essaye de ne rien manquer, et on part à la recherche de pierres basaltiques hexagonales à ; puis le jeu de piste continue avec la recherche de l'hôtel tout neuf donc mal indiqué.
Retour sur la N1,réduite à une double voie, avec de nombreux ponts, dans un désert de sable et de lave et surplombé des montagnes, des falaises et des glaciers. Il s'agit des langues glaciaires du principal glacier de l'île le Vatnajokull (jokull=glacier). Arrivée au Parc national au pied de la principale langue glaciaire; renseignement pris le parcours découverte gratuit proposé par les guides ne se fait pas avant le 1er Juillet. Ouf! on va pouvoir pique-niquer tranquillement et plus décontractés dans le camping aménagé.
Puis préparation à la mini-randonnée qui va être l’occasion d’arborer un matériel tout neuf et une allure inhabituelle pour certaine.Le sentier monte d'abord aux chutes de Svartifoss et de Hundafoss, qui dégringolent au milieu d'un amphithéâtre d'orgues basaltiques, puis retour via le glacier. La randonnée aura duré 2H15, temps suffisant pour jouer un peu à la randonneuse, avec chaussures, bâton, casquette...
Détour de quelques km par la piste qui nous conduit au bas du glacier; vraiment spectaculaire avec ses crevasses blanc/bleu/noir. C'est dans la tempête de sable que nous retraverserons les ponts pour revenir à Nuppar à l’Hôtel Islandia.
Apéritif mérité dans la chambre qui sent le neuf, puis dîner buffet dans une salle de restaurant dont la vue est époustouflante: mesa verde au milieu du désert entouré de glaciers .

Parc National de Skaftafell





Oui, ça y est nous sommes au cœur du séjour, dans ce magnifique parc national qui est une des attractions touristiques principale de l'île. Mer et montagne nous ne sacrifierons rien et c'est donc exceptionnellement à 8h que nous prenons la route.
Côté mer, pour la matinée c'est l'excursion au Cap Ingolfhodi qui est programmée. Départ dans la remorque du fermier local, grand et svelte et plutôt raffiné (atypique dit-il lui-même par rapport aux fermiers du coin)et surtout passionné d'oiseaux. Les macareux aiment le temps humide et heureusement la pluie arrive ( il n'y avait pas eu une telle sécheresse en cette saison dans la région depuis les années 70,dixit le fermier).
La vie du grand labbe, la survie des macareux, la récolte des œufs de guillemot n'auront plus de secret pour nous après le parcours de 2h sur la falaise qui domine la longue plage de sable noire. Macareux, guillemots de Brunswick et de Troy, pingouins Torda nichent dans les falaises d'où la perspective sur l'horizon noir et désolé de la plage d'un côté et sur les glaciers de l'autre est vraiment unique.
Côté montagne, nous arriverons quelques km plus loin au lac Jokurlsarlon(Top Ten-4), un paysage polaire très facile d'accès qui a servi au décor d'un film de James Bond Meurs un autre jour. Bien sûr nous ne sommes pas tout seuls et le temps est vraiment maussade, n'éclairant pas sous leur meilleur jour les icebergs aux reflets noir et bleu; c'est cependant superbe et on espère que le temps va se lever pendant que l'on déjeune. Donc pique-nique dans la voiture; nous y étions psychologiquement préparés avant de partir en Islande, mais c'est la première fois, et la cafétéria du lieu est vraiment trop petite, trop bondée et trop chère. Le temps ne s'est pas levé, on a enfilé les Kways et on a embarqué sur un bateau pour la promenade incontournable sur le lac. Commentaire en allemand, rechuchoté à notre oreille en anglais par une exquise petite islandaise. Le phoque de service est bien en place sur son iceberg pour la photo; on en verra d'autres aussi le long de la rive.

Les Fjords de l' Est


Vent et froidure pour cette longue étape, de port en port et de fjord en fjord au départ de la petite ville d'Hofn, jusqu'à Egilsstadir. Chaque cap est marqué par un petit phare jaune. La mer déchaînée et le ciel menaçant conviennent bien à l'évocation de la vie des pêcheurs d'Islande retracée dans un musée qui leur est consacré.
Bien à l'abri dans la voiture, on n'hésite pas à monter au col pas très haut (400m environ )mais où la température annoncée est de 1 degré, qui mène au fjord de Seydisfordjordur d'où partent les ferries vers les îles Feroe
Très calme ce petit port en cette fin de d'après-midi maussade; le guide nous dit que ce sont les plus vieilles maisons typiquement islandaises. C'est en fait très proche de l'habitat norvégien.Redescente vers la ville d'Egilsstadir, moderne et relativement grande mais sans charme. Etape dans une ferme auberge qui ne nous laissera pas un souvenir vertigineux, surtout le restaurant ( qui fait office aussi de boîte de nuit) où le patron nous servira ce que bon lui semble,le tout sans finesse mais non sans attente.